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Mon CODE de DÉONTOLOGIE
de Psychothérapeute, d'Art Thérapeute
Il repose principalement sur une réflexion éthique et une capacité de discernement en toute circonstance.
La Psychothérapie n’est ni du Conseil ni du Coaching.
Ainsi, je m’engage, du point de vue personnel À :
Posséder les connaissances théoriques et pratiques suffisantes acquises lors de mes diverses formations, comme supports officiels dans l’exercice de mon métier.
Réactualiser celles-ci et les développer tout au long de ma carrière (le domaine des Sciences Humaines étant en constante évolution) pour me permettre d’être toujours plus performante dans les nouvelles pratiques et pouvoir ainsi proposer à mes patients, un panel toujours plus large de protocoles de soins.
Travailler en pleine conscience.
Descendre du Mental pour aller dans le cœur (empathie).
Ne jamais oublier de revenir à sa place de thérapeute, tout en se mettant à la place de son patient et, toujours retrouver sa place initiale (très important le ‘retour à soi’).
Être consciente de mes limites, pour ne pas mettre en danger un patient, si j’ai conscience que je n’ai pas les capacités requises face à un symptôme ou une pathologie.
Ne pas exploiter une relation professionnelle à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques ou en vue de tout autre intérêt idéologique.
Accepter pleinement et inconditionnellement le patient au-delà des différences culturelles, religieuses, politiques et sociales.
Ne pas hésiter à orienter les patients vers d’autres professionnels de santé quand je constate que les demandes de celles-ci ne correspondent pas ou plus à mes propres compétences.
Conserver en toute circonstance le respect du secret professionnel.
Si le patient s’avère être mineur ou sous tutelle, outre le consentement de la personne en question, tenir celle-ci régulièrement informée en séance de l’évolution psychique et physique de la personne concernée.
Cependant, toujours informer son patient que le thérapeute peut avoir à consulter une tierce personne de son entourage, en vue d’une meilleure compréhension de son propre vécu ou quand il semble que cela soit nécessaire, dans le but d’une amélioration de son état de santé.
S’assurer de recevoir ses patients dans un lieu qui soit neutre et adéquat à son bien-être, permettant ainsi de préserver la confidentialité et mettre ainsi le patient en totale confiance.
Préparer en amont chaque séance et recueillir toutes les informations nécessaires lors de celles-ci afin de poser un diagnostic ou en vue d’un travail thérapeutique sur du long terme.
Réaliser un travail thérapeutique en amont comme garde-fou ou une supervision qui permette ainsi de se mettre en distanciation avec son patient (permet de réguler le transfert/contre-transfert) et évitera les projections émotionnelles inutiles.
Être en cohérence avec soi-même afin d’apporter au patient un ressenti de confiance.
Echanger les points de vue avec les confrères (séminaires, formations, portes ouvertes, etc.) pour permettre un enrichissement permanent, indispensable pour apprendre à traiter l’être humain dans sa globalité.
Être inscrite auprès des institutions requises dans le cadre des « Thérapies du bien-être » avec mes coordonnées professionnelles et l’identité de ma fonction.
Ma conception thérapeutique vis-à-vis de mes patients :
Ne jamais oublier que la Psychothérapie permet de travailler non seulemet avec les mots (les verbes) mais aussi avec les émotions (non verbales) comme le stipulait C. ROGERS.
3 principes de base :
L’aide : Ne pas créer une relation de dépendance et veillez à l’autonomie du patient ; celui-ci devra s’impliquer (méthode participative de sa part).
La relation : de confiance, indispensable et mutuelle pour pouvoir travailler ensemble en profondeur ; nous sommes ‘une main tendue’ pour le patient, c’est cela la Relation d’Aide : aider le patient à repartir dans la bonne direction.
La présence : indispensable, apprendre à garder un mental calme qui soit ainsi stable tout au long de la journée.
Penser à se mettre en distanciation quand nous ne sommes pas en phase avec quelqu’un qui n’a pas notre ‘Carte du Monde’.
Le Quintet est le premier réflexe préparatoire pour être dans l’écoute de l’autre.
Ne jamais oublier au départ de s’ancrer avant chaque séance, pour pouvoir se positionner le mieux possible en ‘distanciation’ par rapport à son vécu, ses douleurs, sa fragilité et ne jamais laisser place à l’émotion, dans la plainte.
Avoir un comportement qui soit toujours dans la bienveillance, sans jugement mais avec empathie, accueillir les mots/les maux de son patient dans une neutralité permanente, avec impartialité.
En me positionnant en tant que professionnel/thérapeute cela implique pour moi automatiquement des mécanismes de ‘recul’ nécessaires à la bonne prise en charge sur le plan thérapeutique vis-à-vis du patient.
Accueillir également le patient de manière holistique prenant en compte le sujet dans sa globalité physique, psychique, sociale.
Mettre à l’aise immédiatement.
L’écoute permanente, lors de l’Anamnèse, permet ainsi de pouvoir proposer différents protocoles de soins et laisser la possibilité au patient, d’un accord commun, de s’orienter vers un panel de thérapies qui soit plus large, n’oubliant jamais que les méthodes diverses proposées seront toujours adaptées à ses objectifs.
Préserver la vie privée et l’intimité du patient dans le respect du secret professionnel et le rassurer à ce sujet.
Discerner mon implication personnelle dans la compréhension d’autrui.
Expliquer au patient mes méthodes de travail avec les différentes compétences et formations acquises afin de lui laisser un sentiment des choix multiples dans le futur travail que nous engagerons ensemble.
Etablir, lors de la première séance, mon mode de fonctionnement sur le plan tarifaire et le temps de séance en s’assurant de notre accord mutuel.
C’est à moi, thérapeute, de faire le chemin vers le patient, ce n’est pas à lui de venir à moi.
Adapter des protocoles de soins en fonction de la progression de l’état psychique et physique du patient et, ne pas se restreindre à un seul protocole unique ; être toujours dans l’Ouverture pour l’aider à s’épanouir, de manière optimale.
Aider le patient à avoir une image positive de lui-même pour l’aider à se construire dans ce sens.
Avoir toujours un comportement de solutions et minimiser la gravité des faits.
Ne jamais tenter de convaincre son patient.
Ne pas entrer en « résistance » avec un patient qui n’accrocherait pas avec un outil, ne pas hésiter à en proposer un autre (cependant, tenter de comprendre pourquoi celui-ci n’accroche pas au protocole proposé).
Ecouter ses silences (méthode Rogérienne), les respecter, ne surtout pas intervenir mais laisser la parole se délier.
Prendre en considération le rapport entre :
-L’émetteur/le patient qui veut faire passer un message
&
-Le récepteur/le thérapeute qui doit le ‘décoder’ et pouvoir signifier à la personne que je l’ai bien comprise, qu’elle a été bien entendue.
Ainsi, en s’exprimant verbalement ou non, la personne va apprendre à se décoder elle-même.
Utiliser des questions ouvertes (liberté pour le patient).
‘Dérouler le fil’ lors de l’Anamnèse, accrocher là où cela est possible et, surtout si cela a du sens pour le thérapeute.
Le thérapeute fait partie de l’outil thérapeutique pour le patient.
Ne jamais prendre le pas sur son patient, juste l’aider à comprendre pourquoi il en arrive à vivre ce qu’il vit.
Toujours valoriser celui qui doute, et lui faire prendre conscience de ses compétences même si celles-ci ne lui semblent pas visibles ; restez positif et lui exprimer clairement qu’il est prêt à ‘éclore’ à tout moment.
S’adapter en permanence à sa demande, il ne s’agit pas en effet de ma perception de ses besoins ni de mon rythme, mais bien du sien.
Toujours prévenir le patient si le besoin de faire intervenir une tierce personne de son entourage me semble nécessaire à son évolution positive.
Archiver, classer, dater les comptes rendus de séances de mes patients dans un cadre professionnel, sûr.
Le remercier de sa confiance.